Jour 5 d’une alimentation végan

Avant dernier jour de la mise en pratique d’une alimentation 100% végan (hormis 2 écarts l’un pour cause de santé et l’autre pour un moment de convivialité)

En pratique

Rien à déclarer sur mes performances sportives ou j’ai effectué quelques tests après 5 jours sans protéines animales. Les performances restent bonnes mais je note tout de même une récupération globalement moins efficace. Je comparerais ces résultats après la reprise d’une alimentation « normale ». 

Aucun problème digestif mais un transit intestinal  plus perturbé. 

L’alimentation étant plus riches en fibres elle est aussi plus satiétogène ce qui m’amène souvent à ne plus avoir faim au cours d’un repas. Bonne ou mauvaise chose pour l’apport énergétique ? 

J’ai remarqué que mon temps de vigilance était  diminué. Un apport protéique favorise la vigilance alors qu’un repas riche en glucides est propice à l’endormissement. Oui, un repas riche en protéines augmente la concentration dans l’organisme en tyrosine, acide aminé indispensable à la sécrétion de l’adrénaline et de la dopamine, les hormones de l’éveil. Pour cause, j’ai l’habitude de consommer le matin des oeufs, jambon ou fromage. Quotidiennement, la nutrition végétale demande plus de temps et de réflexion des repas pour maintenir un organisme en bon état de fonctionnement. Elles restent en moyenne 20% moins chère qu’une alimentation animale équilibrée.

Une attention particulière doit être apportée à l’apport en protéines : on sait que celle-ci jouent un rôle très important. Étant moins bien absorbées lorsqu’elles sont végétales, il faut veiller à un apport plus important dans la journée avec au moins 30g par repas et 10 à 20g en collation entre les repas (selon la faim). Une diminution du taux de protéines dans le sang entraîne : œdème, diminution de la synthèse musculaire, perturbation de la glycémie (défaut de synthèse de l’insuline), etc.

L’apport en glucides est l’un des points fort de ce régime. Ils sont nettement augmentés par la consommation élevée en légumineuses et produits céréaliers. De plus, l’index glycémique bas des légumes secs et céréales complètes réduit la sécrétion d’insuline permettant de réduire les risques de diabète, d’améliorer le sommeil, d’éviter le « coup de barre » post prandial, de disposer d’une énergie plus facilement mobilisable ou encore de permettre une perte de poids. Pour le sportif, elle diminue les risques d’hypoglycémie, favorise les réserves en glycogène de l’organisme et joue un rôle clés dans la performance (les glucides sont le carburant de l’effort).

Concernant les lipides (=les graisses), la consommation de graisses saturés est diminuée puisque ces dernieres se trouvent majoritairement les produits animaux. les produits végétaux apportent eux de bonnes graisses dites insaturés mais la consommation d’oméga 3 reste elle moyennement satisfaisante puisque le poisson en contient une quantité non négligeable et très bien assimilée.

Concernant les fibres, l’alimentation végétale en apportent en très grande quantité permettant de démontrer de nombreux effets positifs sur notre santé à long terme. Chez le sportif, les fibres peuvent poser des problèmes digestives surtout dans les sport très intenses (athlétisme, football, rugby, basket..) ou d’endurance comme le trail, l’alpinisme ou le cyclisme. Une adaptation spécifique sera à mettre en place pour limiter une contre performance le jour J.

En conclusion, mon alimentation n’a pas tellement changé mais la qualité de mes aliments que je consomme oui. Une alimentation végétale déséquilibrée rapportent très vite des effets secondaires. Uns dépense énergétique élevée multiplie ce risque  (travail actif, sportif..). 

Nos besoins énergétiques guident nos repas mais ce sont la qualités de nos aliments qui sont important. 

Enfin, n’hésitez pas  laisser vos commentaires sur votre expérience personnelle.

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