6e et dernier jour de ce test Vegan

6e et dernier jour de mon test sur l’alimentation végan et ces effets sur l’organisme à très court terme (en plus d’être sportif et diabétique de type 1)

 

1e jour : Tout se passe bien, l’excitation de découvrir une nouvelle alimentation prend le dessus sur tout. Ces goûts le sont familier et je sens que je pourrais durer longtemps comme ça.

2e jour : En complément d’une journée sportif intense, je prends soin de bien m’alimenter avant/pendant/après chacun de mes entraînements tout en pensant mes repas en amont afin de ne manquer de rien. Je me dis que ça n’a rien de compliqué mes que tout de même ça prend du temps et surtout de l’énergie.

3e jour : Une légère lassitude s’installe. Les repas bourratifs liés à l’incorporation de légumes secs et d’aliments souvent riches en riches dans le règne végétale diminue légèrement mon envie de végétalien à long terme. J’exécute ici aussi une bonne journée d’entraînement sans aucunes diminutions de force ou de puissance.

4e jour : Je décompense de mes 2 dernières journées d’entraînements avec la sensation de ne pas récupérer comme je le souhaiterais via mon alimentation. Trop de protéines végétales et de fibres à digérer pour un système digestif qui aimerait être au repos. Un Tiramisu végétale concocté par une amie me fait le plus grand bien moralement !

5e jour : Les produits laitier et les œufs me manquent. Ce ne sont à mon sens pas des produits faisant du mal aux animaux à partir du moment où l’on sait d’où ils proviennent. Bref, je perds motivation à tenir ce mode d’alimentation où de nombreux point négatif de ce régime ne me conviennent pas.

6e jour : Beaucoup moins de plaisir à manger qu’au premier jour mais je continue. Une fatigue mentale c’est installé. Néanmoins, ma condition physique n’a pas bougé mais je sens mon corps fragile après une journée très intense d’un point de vue entraînement.

Pendant six jours, je me suis rendu compte de ce que le végétalisme impliquait d’un point de vue moral, entraînement, récupération, coût de l’alimentation et surtout de l’anticipation. Cette alimentation est possible à mettre en place avec un suivi strict de son alimentation car la barrière entre bonne et mauvaise alimentation est très fine lorsque l’on ne connaît pas l’alimentation. Les protéines animales et végétales ne s’équilibrent pas simplement, d’où le fait d’être bien suivi. Je n’ai pas observé de perte de masse musculaire à mon égard mais une légère perte de poids (300g). Rien de bien méchant. Mes autres données corporelles n’ont pas bougé, ce qui confirme de bons apports. Un point positif de test restera le meilleur équilibre de ma glycémie (les protéines animales provoquent une élévation de la glycémie post-prandiale). Néanmoins, mes sensations de récupération moins bonne sont à corrélées à cette glycémie. En effet, le pic de glycémie en post effort est nécessaire pour une meilleure assimilation des acides aminés. Cela à également pour effet de noter une bonne réponse aux entraînements.

En conclusion je me doutais bien qu’une semaine de test Vegan serait trop courte de réels effets positifs ou non mais avec le recule la glycémie  la digestion ont été améliorées. En contrepartie, la charge psychologique à augmenté car chaque repas et collation doit être pensé en amont (sans aller à l’extérieur). Pour le reste, certaines études révèlent des troubles cardiovasculaires à long terme (lié à l’insuffisance en certains acides aminés), une carence en vitamine B12 (le végétalien doit se faire complémenter car seul les produits d’origine animale en apportent) ainsi qu’en vitamine D et oméga 3 (pas de poisson gras).

Le véganisme impose des produits venus d’autres pays et une supplémentation exogène en ceratins vitamines et minéraux.

Quid de l’écologie quand on nous dit de favoriser le local et diminur la pollution ?

A mon sens, l’alimentation pesco-ovo-végétalienne plutôt que 100% vegan serait à privilégier par ses apports en fruits,  légumes et céréales complètes mais aussi en protéines de très bonne qualité que sont le poisson (ou à contrario les produits laitier) et les œufs.

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